Contrairement aux idées reçues, avoir une sexualité épanouie après 50 ans est parfaitement possible. C'est même bon pour la santé ! En cas de baisse de libido, il faut commencer par chercher l'erreur, mettre de côté les fausses croyances et user de bonnes plantes bien choisies...
Sexualité : le toboggan hormonal
Chez la femme comme chez l’homme, la cinquantaine marque un tournant. Au moins sur le plan hormonal. Les menstruations cessent pour la femme car l’activité ovarienne s’arrête. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de production d’hormones. Les glandes surrénales sont chargées de prendre le relai en assurant une production via le tissu adipeux.
Pour l’homme, on parle d’andropause, ce qui traduit une chute d’hormones notamment de testostérone. On estime que son taux diminue de 1 % par an entre 40 et 80 ans. Si cette hormone est essentiellement produite par les glandes génitales, elle l’est aussi en partie par… les surrénales.
Si la baisse des hormones chez l’humain est un phénomène normal (ce n’est plus à 60 ou 70 ans que l’on pense à fonder une famille…), la libido n’est pas censée diminuer. Il doit être maintenu grâce à une bonne activité surrénalienne. Le désir pourra bien sûr être propulsé grâce à différents facteurs comme l’attirance pour l’autre ou des conditions de bien-être de sécurité et de confiance.
En conclusion, si l’on peut conserver une sexualité épanouie il faut soutenir nos grandes fonctions organiques, à savoir les systèmes hormonaux et nerveux, car les surrénales sont facilement affectées par le stress.
Les soutiens de la vitalité sexuelle
La force du cheval
On peut citer deux plantes très différentes mais qui ont chacune un rapport avec le cheval.
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L’avoine est bien connue pour augmenter les performances des chevaux de course. Chez l’homme et chez la femme il est aussi très nutritif et apporte un effet fortifiant, notamment sur le système nerveux. Il stimule également la production d’œstrogène.
A consommer dans l’alimentation de préférence, voire en macération alcoolique. - L’ashwagandha est une plante issue de la tradition ayurvédique. Son nom se traduit par « force du cheval ». Certains de ses composants, les whithanolides ont des points communs avec nos hormones sexuelles. Cela explique probablement sa réputation en tant qu’aphrodisiaque.
La puissance des arbres
- Le Muira puama est un arbre d’Amérique du Sud surnommé « bois de puissance » tellement son bois est dense et résistant. Son écorce est un remède contre la fatigue et les pannes sexuelles. C’est un tonique général qui favorise l’irrigation du corps caverneux du sexe de l’homme ce qui favorise l’érection. Il est recommandé aux hommes comme aux femmes pour ses propriétés aphrodisiaques. On le consomme sous forme de complément alimentaire.
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Le bois bandé est indiqué pour les messieurs qui auraient besoin spécifiquement d’un fortifiant érectile.
Pour s’assurer d’un bon effet, il faut par contre s’approvisionner en vrai bois bandé qui répond au nom latin Richeria grandis. Voici la recette traditionnelle antillaise pour un bon effet : 25g de bois bandé, 2 gousses de vanille, 2 bâtons de cannelle, 30gr de gingembre râpé, ½ noix de muscade râpée, 1 feuille de bois d’Inde, 1 clou de girofle. Intégrez tout cela dans un litre de rhum et laissez macérer durant 2 mois. Un verre à liqueur 20 minutes avant l’acte suffit. Attention tout de même car il est contre-indiqué en cas d’hypertension.
La douceur d’une graine
La schisandra est nommée « baie des 5 saveurs » car elle les renferme toutes. On dit qu’elle éveille les 5 sens. Elle appartient à la grande famille des plantes adaptogènes car elle soutient tous les systèmes importants du corps notamment immunitaire, hormonal et nerveux.
On la consomme également sous forme de complément alimentaire en cure de fond.