Règles douloureuses : solutions naturelles à la rescousse !

50 à 80 % des femmes souffrent de règles douloureuses... Comme si perdre du sang et changer d'humeur tous les 28 jours ne suffisait pas ! Pour y remédier : une cible mais plusieurs solutions, naturelles évidemment...

Les règles douloureuses quèsaco ? 
Crampes menstruelles et règles douloureuses sont regroupées sous le terme de dysménorrhée. La zone du bas ventre devient douloureuse du fait de contractures et de spasmes qui durent généralement 2 ou 3 jours, avant ou pendant les règles. Certaines femmes sont mêmes contraintes d'arrêter leur activité tellement la douleur est intense. Mais à quoi sont dues ces spasmes ?  

État des lieux 
Lors de la venue des règles, l'utérus se contracte naturellement pour évacuer le sang et la muqueuse interne de l'utérus, l'endomètre. Mais le muscle de l'utérus est extrêmement puissant, ce qui explique que les douleurs soient parfois très intenses. Ce sont de petits messagers qui génèrent cette contraction : les prostaglandines E2, ou PGE2. Naturellement, plus les pics de cette hormone sont élevées plus les contractions sont intenses. Comme si cela ne suffisait pas, ces PGE2 sont aussi des précurseurs de l'inflammation. Alors que faire ?
Un bon moyen d'agir sur ce pic hormonal est de penser global. Avec quelques réglages d'habitude de vie en amont, on peut parfois facilement diminuer voire faire disparaître ces douleurs, si aucune pathologie n'est en cause bien entendu, ce qu'il faut vérifier. Pour s'en assurer, consultez un spécialiste.  

Visez juste et au revoir règles douloureuses ! 
Alimentation et gestion du stress doivent être pris en main. 
· Limitez drastiquement les acides gras saturés qui sont à l'origine de la fabrication des PGE2. Évitez donc les aliments frits, les graisses cuites, l'huile de palme et la viande rouge, ceci au long court. La veille du "Jour J", éviter de consommer du lait, du fromage et des produits carnés contribue à l'absence de douleur. 
· A l'inverse, augmentez votre apport en acides gras insaturés avec une consommation régulière de poissons gras. L'idéal étant au départ de suivre une cure d'huile de poisson des mers froides riche en oméga 3 de type EPA et DHA sous forme de complément alimentaire. 
· Supprimez le sucre raffiné car il entraine une sécrétion importante d'insuline qui a pour effet de stimuler la production de PGE2. 
· Limiter ou supprimer les excitants comme le café, le thé noir de basse qualité, ou le guarana qui excitent les reins, d'où sont produits en grande partie les PGE2. 
· Enfin, gérer votre stress pour les mêmes raisons. Octroyez-vous des moments d'apaisements et de relaxation. 
· Appliquez une bouillotte chaude sur le bas ventre au moment des douleurs. Cela calme généralement les spasmes.  

... Et avec des plantes 
Côté plantes, on pensera à celles dotées de vertus anti-inflammatoires et antispasmodiques. L'achillée millefeuille est une grande plante du cycle féminin. Elle possède ces deux propriétés mais est aussi utile pour ralentir les saignements excessifs tout en stimulant la fonction hépatique, très importante dans l'équilibre hormonal global.
Les graines dites carminatives comme l'anis vert ou le fenouil sont riches en essences antispasmodiques. Elles calment donc les douleurs et les spasmes de toute nature.
Le pin maritime et son extrait le Pycnogénol® a fait l'objet d'études[1] sur les douleurs menstruelles et montre un intérêt.
Enfin, on peut également recourir à une huile essentielle d'estragon (Artemisia dracunculus) qui est un des plus puissants antispasmodiques naturels.
Pour les posologies de ces précieux produits, référez-vous aux indications du fabricant ou demander à un spécialiste formé aux vertus des plantes !
[1] Kohama T, Suzuki N, et al. Analgesic efficacy of French maritime pine bark extract in dysmenorrhea: an open clinical trial. J Reprod Med. 2004 Oct.49(10):828-32. 

 

Mots clés: Bien-être féminin

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