Problèmes articulaires : 2 idées reçues qui ont la vie dure !

Problèmes articulaires : 2 idées reçues qui ont la vie dure !

Douleurs articulaires, dégénérescence, mobilité... il n'est jamais trop tard pour faire le point sur des idées devenues des croyances à force de répétition. Et si les choses n'étaient pas tout à fait comme on nous l'a dit !

Si j’ai moins mal grâce aux antidouleurs et aux anti-inflammatoires, c’est que mes articulations vont mieux.

En effet, avoir moins mal indique généralement que les choses vont mieux. Pourtant, d’après plusieurs études, on a constaté que la prise d’antidouleurs et d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) impliqués dans ces études, avaient eu un effet pervers sur la situation articulaire des personnes suivies. Non seulement, la douleur réapparaissait plus forte, quelques semaines après une accalmie apparente, mais aussi, un état plus avancé de dégradation de leurs cartilages était survenu.

Beaucoup de personnes ne savent donc pas qu’elles sont peut-être entrées dans un cercle vicieux qui fragilise leur cas, chaque jour davantage.

Heureusement tout n’est pas perdu puisque d’autres études, comparant des antidouleurs classiques aux produits naturels comme l’harpagophytum ou encore la curcumine, ont démontré qu’ils ne provoquaient pas d’effets néfastes tout en apportant un meilleur confort aux personnes : réduction de la douleur et stabilisation des conditions délétères sur les cartilages. N’est-ce pas intéressant ?

Cela dit, prendre des produits naturels pour améliorer la situation, ne suffit pas. Il faut avant tout commencer par débarrasser l’organisme de ce qui lui est néfaste : l’excès d’acides !

Qui ne connaît pas les effets de la goutte sur les articulations ? une inflammation douloureuse qui débute à la base du gros orteil. En cause : l’acide urique ! Cristallisé sous forme d’aiguilles, quand il se dépose quelque part, ça fait mal !

Donc, si vous êtes amateur de charcuteries, d’abats, de viande rouge, d’anchois ou de fruits de mer, un conseil : levez le pied ! Vos reins et vos articulations ne s’en porteront que mieux.

Mais l’acide urique n’est pas le seul à causer des misères. Il y a aussi l’acide oxalique, phytique, pyruvique et bien d’autres... Pour éliminer leur excès efficacement, un bon drainage, à faire en dehors des périodes froides, est plus qu’indiqué ! Parmi les plantes réputées pour leur propriétés désacidifiantes, il y a les feuilles de cassis, de frêne, de bouleau ou encore la reine des prés

Ne pas oublier non plus l’enseignement d’Hippocrate et de sa célèbre maxime “Que ton aliment soit ton premier remède” en ajoutant régulièrement à votre alimentation :

  • oignon, courge et céleri... pour soutenir l’élimination rénale des acides
  • des omégas 3 pour lutter contre l’inflammation
  • des minéraux comme le lithothamne(algue rouge) pour équilibrer le pH de l’organisme. 

Si j’ai de l’arthrose, je peux dire adieu à mes cartilages !

Et pour cause, si on ne fait rien d’autre que masquer le problème, c’est une issue probable, mais il y en a d’autres !

Les chondrocytes, cellules qui constituent nos cartilages, ont comme toutes les autres cellules de notre corps, besoin d’être nourries, drainées et oxygénées pour pouvoir se renouveler. C’est à cette condition qu’une restauration des cartilages peut être envisagée.

Cependant, comme les cartilages sont peu vascularisés, leurs cellules se régénèrent principalement à partir du liquide synovial. Sous l’effet de la pression exercée lorsque nous marchons ou faisons de l’exercice, elles s’en imprègnent par diffusion.

Exercer une pression rythmée sur nos articulations est donc indispensable à leur santé.

Encore faut-il aussi que ce liquide synovial soit un milieu sain pour elles. Faute de quoi, les chondrocytes finiront par produire des substances nocives jusqu’à provoquer de l’inflammation et de la dégénérescence. Les premières victimes : les fibres de collagène et d’autres constituants comme la chondroïtine sulfate et les glucosamines.

Comment s’y prendre ?

Tout d’abord, bien boire : nos cartilages sont composés à 70 % d’eau.

Ensuite, puisque le liquide synovial a une constitution proche du plasma sanguin, faire deux à trois fois par an un drainage du foie et des reins avec des plantes comme le pissenlit, l’aubier de tilleul ou la bardane pour améliorer globalement la qualité du sang et sa circulation.

Pour agir sur les douleurs, l’inflammation et la destruction du cartilage, alterner des cures d’harpagophytum ou de curcumine avec du sulfate de glucosamine et de la chondroïtine sulfate et enfin, pour maintenir une bonne nutrition au long court, apporter des nutriments spécifiques du cartilage comme, par exemple, le collagène d’origine marine. Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps humain. On le trouve bien sûr dans les cartilages mais aussi dans tendons, les os et ce qu’on appelle les tissus de soutien.

Quant à l’alimentation, ne vous privez pas d’aliments riches en soufre, nécessaire à la fabrication du collagène, comme l’ail, le jaune d’oeuf, les choux, les noix.... ou encore le cartilage de raie.

En conclusion

Parfois, il suffit de changer un peu sa perspective sur les choses pour ouvrir de nouvelles portes et retrouver un peu d’espoir. Et dans bien des cas les nouvelles solutions relèvent tout simplement d’un bon sens inspiré par la nature !

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